Ceci est l’article original proposé pour le partenariat entre Pop 2017 et LinkedIn. Afin d’être plus accessible et plus rapide à lire, il avait été tronqué. Je mets ici l’article complet. Je vais détailler l’organisation temporelle à l’école. Contrairement à une rentrée scolaire, je vais commencer par les vacances et les jours fériés, je vais poursuivre sur la planification de la semaine et terminer sur les programmes et les cours.
La première chose qu’un enfant fait lorsqu’il reprend les cours, c’est compter le nombre de semaines (et de jours) qu’il lui reste avant les vacances. Lorsqu’il n’y a pas de zonage, tous les enfants vont en vacances aux alentours de la Toussaint puis des fêtes de fin d’année. Ensuite, ça se complique un peu. La France est découpée en trois zones. Ces zones, appelées A, B et C, déterminent l’ordre et la zone géographique qui part en vacances. De nouveau, deux périodes de vacances sont programmées : les vacances de l’hiver et celles du printemps. Ici, ces vacances sont en décalage d’une semaine en une semaine. Ce qui nous fait parfois pour une zone, des vacances d’hiver, cinq semaines après les vacances des fêtes de fin d’année et douze semaines entre les vacances de printemps et celles d’été. Les écoliers passent du simple à plus du double. Moi, président, j’applique l’alternance 7/2 ; c’est-à-dire 7 semaines de cours pour 2 semaines de repos. Tout en sachant qu’une année compte 52 semaines, il y aura donc 5 fois 7 semaines de cours, 4 fois 2 semaines de repos et une période de 9 semaines de repos. On aurait donc 35 semaines de cours au total (contre 36 actuellement). Maintenant que le nombre de semaines est choisi, il faut déterminer comment répartir les jours dans cette semaine.
À chaque changement de ministre de l’éducation entraîne son changement dans les écoles de France. Entre 2008 et 2014 la semaine se découpe en quatre jours. Dans une semaine sans jour férié, les lundis, mardis, jeudis et vendredis sont travaillés, les mercredis, samedis et dimanches sont chômés. Il s’agissait d’une exclusivité française. Depuis 2014-2015, les écoles élémentaires ont classe le mercredi matin en plus, et des temps d’activités périscolaire (TAP) apparaissent. Moi, président, sachant que les enfants apprennent mieux le matin, je mets en place l’école exclusivement le matin, du lundi au samedi. Avec certains samedis – un sur quatre – chômés. Cela permet d’éviter que l’enfant « casse » le rythme du réveil matinal et permet à l’enfant d’avoir tous ses après-midi pour se détendre. En effet, si les parents ne peuvent pas venir rechercher l’enfant au midi (avant ou après la cantine), celui-ci pourrait donc participer à des ateliers ludiques hors de l’établissement. Autre proposition plus ou moins semblable serait de faire durer la journée de cours plus courte au matin mais une heure environ de cours l’après-midi pour les matières qui demanderaient moins d’attention. Justement quid des matières dans l’éducation nationale ?
En élémentaire, les cours se composent principalement des français et des mathématiques. Mais ils comportent également de nombreux autres matières comme l’anglais, l’histoire-géographie, les sciences, la découverte du monde, le sport (avec la natation), et des plus farfelus comme l’histoire de l’art. Si bien que parfois, les ministres tentent de mettre de plus en plus dans le programme que parfois, certaines heures de cours sont sacrifiées. La France se retrouvent presque humiliée par ses résultats dans une enquête sur plusieurs pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). « Par rapport aux pays de l’Union européenne, la France est relativement en retard » pouvait-on entendre au ministère de l’éducation. Moi, président, je recentre les cours sur les matières fondamentales : les mathématiques, le français et les sciences. J’introduis l’anglais parmi les matières prioritaires. Le reste, je le laisse au bon vouloir de l’enseignant. Avec des « notions de bases » que tous les enseignants doivent enseigner mais libre à eux de plus s’étaler sur telle ou telle matière ou sur tel ou tel sujet.
Je pense qu’en respectant bien le bien-être de l’enfant, il est possible de lui faire apprendre mieux en moins de temps. Ce n’est pas qu’une question d’heures d’apprentissage. L’enfant doit suivre son horloge biologique pour permettre un meilleur apprentissage. Le problème de la France est son modèle économique qui est basé entre autres sur le tourisme, il est donc inconcevable de limiter le nombre possible de vacanciers. Faut-il donc changer de modèle d’apprentissage avec les nouvelles technologies pour permettre l’inclusion des secteurs économiques ?