Économie, Communication

Même l’Unédic me veut

Hier soir, je reçois un mail intitulé « Invitation à rejoindre le panel Unedic et vous » envoyé par le duo Unédic et Harris. Après avoir participé aux panels pour TNS Sofres et Kantar, pour le Grand jury des téléspectateurs avec Harris, pour Funtastic Lab avec Harris et Disney, pour Pop2017 avec BVA et la presse quotidienne régionale,  je ne peux pas refuser de participer à une enquête, à un panel représentant « les allocataires de l’Assurance chômage », de plus que j’ai été « tiré au sort ». Le courriel me propose donc au travers de leur plateforme intitulée « L’Unédic et vous » de m’exprimer afin qu’ils puissent s’améliorer. L’Unédic pourra « mieux prendre en compte l’expérience des allocataires et mieux faire évoluer l’assurance chômage. »

Comment faire ? Le courriel comporte un lien vers une page pour se créer un profil, dès l’ouverture de la page, les mots « Honnêteté, fiabilité, transparence » apparaissent en majuscule. Je ne dois dire que la vérité. On me rassure aussi en disant que si je ne veux pas participer ou si je dis du mal de l’organisme, cela « n’aura aucune incidence sur vos relations avec Pôle emploi de quelque manière que ce soit. » et que mes informations « sont anonymes et utilisées exclusivement à des fins d’études ». Après avoir lu toutes les informations, je réponds donc aux questions proposés. Qui suis-je ? Ai-je reçu une allocation chômage ? Quelle est ma situation familiale ? Et la dernière page qui est plutôt pour faire amples connaissances avec l’organisme et aussi pour valider mon profil. À la fin de l’inscription un nouveau courriel m’est envoyé pour « finaliser mon inscription ». Il s’agit uniquement du lien vers le panel de L’Unédic et vous, où en effet, je peux compléter mon profil.

J’avais déjà fait la remarque lorsque j’avais reçu un mail du site Memo de Pôle Emploi lorsqu’il s’agissait d’avoir des avis pour les feedbacks. J’apprécie lorsque la parole est donnée pour ces sites-là. Ainsi avec notre propre expérience on peut donner notre avis, dire ce qu’il ne va pas, inviter les personnes compétentes à résoudre les problèmes qui peuvent nous survenir. On peut en penser tout le mal mais lorsqu’il y a la possibilité de donner son avis, je trouve qu’il s’agit d’un grand pas pour avoir la sensation d’être écouté.

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Communication, Société

Bienvenue dans le Grand Jury des Téléspectateurs

De temps en temps, je reçois des mails pour des enquêtes avec Harris Interactive. Aujourd’hui, j’en ai reçu un un peu spécial. Ainsi, après avoir été choisi par TNS Sofres / Kantar pour connaître mes choix en matière d’habillement et d’hygiène, je fais maintenant parti du Grand Jury des Téléspectateurs avec Harris Interactive. Je ne sais pas si cela doit durer quelques jours ou éternellement jusqu’à ma désinscription mais en tout cas je me suis lancé dans cette nouvelle aventure.

Que faut-il faire ? Contrairement à ce que dis le titre, je ne vais pas être jury au sens propre comme on peut voir dans certaines émissions de télé-crochets ; les programmes télé ne sont pas suspendus à ma décision. Je ne suis pas César. Mais je vais pouvoir « pouvoir donner régulièrement [mon] avis sur les programmes de la télévision ainsi que sur différents sujets d’actualité. » Je n’ai pas toutes la programmation en main, mais mes « réponses seront regardées et prises en compte chaque jour par les responsables de plusieurs grandes chaînes nationales. » Rien que ça. Bien sûr Harris me demande d’être très régulier et de répondre tous les jours à un questionnaire du lundi au dimanche.

Je dois ainsi me connecter à partir du soir à 23 h jusqu’au 10 h le surlendemain pour pouvoir répondre au questionnaire. Il faut répondre au questionnaire qu’on ait ou pas regardé la télévision le jour demandé. En effet si on ne regarde pas la chaîne, cela permet de dire aux « responsables [des] grandes chaînes nationales. » que leur(s) émission(s) ne plai(sen)t pas. Pour l’instant, je ne l’ai pas encore fait. Je ne peux donc pas encore vous dire ce qu’il en retourne. Du fait que je regarde très peu la télévision, si ça se trouve, le questionnaire va vite m’ennuyer. J’attends de voir ce que ça donne.

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Économie, Société

Médiamétrie évolue avec la catch-up

Depuis lundi dernier, Médiamétrie prend en compte la télévision de rattrapage. La télévision de rattrapage, également appelée catch-up TV, est la possibilité de pouvoir regarder en différé certains de leurs programmes sur des sites et/ou applications. Il ne faut pas la confondre avec la télévision en différée, qui est la possibilité de pouvoir regarder en différé certains de leurs programmes, après l’avoir enregistré sur un magnétoscope numérique.

Aujourd’hui, la première semaine de rattrapage vient de s’écouler. On peut donc connaître l’« audience consolidée », c’est son nom, du programme. L’« audience consolidée » se calcule en additionnant l’audience en direct et l’audience en différé (enregistrement ou rattrapage). Ainsi, on peut savoir les parts de marché pour Une famille formidable sur TF1 et de Castle sur France 2 mais pas de la nouvelle série de M6, Extant, pour ne citer que quelques principales chaînes. En effet toutes les chaînes ne sont pas égales, face à la catch-up.

Pour le groupe M6, le groupe Canal, TMC, NT1, Gulli et Numéro 23, la mesure d’audience en différé de ces chaînes ne distingue pas les programmes. Ainsi, lorsqu’une personne regarde une émission en différé sur un service de rattrapage, Médiamétrie comptabilise le visionnage comme si c’était une chaîne à part sans distinction de programme. Bien sûr, elle comptabilise en fonction de la chaîne.  Pour TF1, le groupe France  Télévision et NRJ 12, la mesure d’audience en différé de ces chaînes distingue les programmes. Si une personne regarde une émission en différé, Médiamétrie comptabilise l’émission dans l’audience consolidée. C’est pourquoi l’audience à sept jours de TF1, de France Télévision et de NRJ 12 risque d’être plus élevée que celles des concurrents. Pour palier à cette différence, un système identique pour tous devrait être mis en place, vers l’automne 2015.

Pour ma part, je comprends que Médiamétrie évolue en prenant en compte la majorité des moyens de regarder la télévision. Ainsi les chaînes peuvent savoir si l’émission est un succès ou non. Si l’émission fait une mauvaise audience, elle peut être déprogrammée. Les publicitaires ont intérêt à bien lire, car l’audience du programme avec le différé ne les intéresse pas. Il leur faut l’audience en direct. L’émission regardée par rattrapage est plutôt un jeune actif, comme le montre une étude de 2011. En effet, 55,1 % de personnes regardant en rattrapage ont moins de 35 et 33,4 % appartiennent à la catégorie des CSP+.

Et vous ? La télévision s’utilise-t-elle toujours uniquement en direct ? Utilisez-vous la télévision de rattrapage ou en différé ?

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